Ce soir, je ne suis pas bien dans mes baskets.
J'ai le moral plutôt bas, et ce malgré la vie formidable que je mène.
Je vis en Indonésie, je fais un milliard de choses, je rencontre un max de monde, je profite, et demain je vais encore voyager et rencontrer les indiens primitifs Mentawai de l'île de Sumatra!
Que demander de +?
Je me rends juste compte que quel que soit la vie que je mène, les endroits de rêve où je pose mon cul, le même problème reviens sans cesse, sans cesse et me brise le moral en moins de deux.
Ce problème a un nom : L O V E
Je me sens seule, réellement seule.
J'ai beau avoir 800 amis sur facebook et une tonne de connaissances et amis ici en Indonésie, ça ne change rien au problème : je n'ai pas de mec, de vrai mec rien qu'à moi, de vrai "boyfriend".
Y'a un temps où je m'en foutais.
Avec le temps je deviens de plus en plus exigeante. Je le veux comme ça, comme ci, pas trop comme ça, et avec une pointe de ci.
Oui, je deviens exigeante car j'ai du vécu, j'en ai eu des relations, des histoires, des flirts. Je commence à les connaitre les hommes! Et les femmes aussi, entre parenthèses... :)
Et je sais quel genre d'homme me sied, me convient.
Mes critères deviennent de plus en plus hauts et ces hommes de plus en plus durs à trouver.
Je les veux indonésiens, beaux, cultivés, aimant l'Art, les Vespa et les Converses, ouverts, musulmans, musiciens et drôles. RIEN QUE CA!
Ce n'est pas pour me vanter, car ce n'est pas mon genre, mais ici en Indonésie j'ai plutôt du succès avec les hommes. Trop même. J'en ai fais tourner des têtes, briser des coeurs, s'envoler des espoirs. j'en ai rendus d'autres heureux.
Tous, ils m'adorent tous. c'est dingue, mais c'est comme ça. Je profite de mon aura et de ma célébrité éphèmère. C'est plaisant.
J'ai eu quelques histoires, j'ai aimé des hommes, mais jamais le bon...
Je ne veux pas être désabusée, je veux continuer de croire...Je veux trouver mon homme. Mais là, trop de peines, trop de blessures encore ouvertes. Peut-être quitter ce pays dans deux mois va me sauver de tout ça.
Peut-être...